Lettre ouverte à mon Papa

Papadou,

Pour la cinquième fois, je suis ici, et toi là bas. Ou peut être est-ce l’inverse. Pour la cinquième fois je ne peux pas t’embrasser, te serrer dans mes bras. Je ne suis pas là pour te souhaiter une bonne fête et te dire combien tu es un papa formidable. Depuis cinq ans je retiens ces mots qui me brûlent les lèvres, ces mots que je n’ai jamais eu le courage de prononcer quand j’en avais l’occasion. Papa cette fois je vais te les dire, tout ces mots. Et même si ce n’est que sur un article de blog stupide, j’espère qu’ils rattraperont tout ceux que tu n’as jamais entendus.

D’abord je voudrais te dire merci. Merci pour toutes ces années où tu t’es battu pour nous, pour nous donner le meilleur. Tu as fais comme tu pouvais, tu as composé avec ce que tu avais pour adoucir notre enfance bordélique. Tu as été a la fois un père et une mère pendant tout ce temps. Tu n’as jamais lâché, tu ne nous as jamais laissé tomber même si le monde entier était contre nous. Quand tu ne savais plus où aller, vers qui te tourner, quand même les assistantes sociales ne pouvaient plus rien faire pour toi et qu’elles te proposaient de planter une tente dans le jardin chez mamie. Quand tu n’avais plus rien d’autres que nous,  que nous n’avions plus rien d’autre que toi. Tu n’as jamais baissé les bras, tu as donné tout ce que tu avais et plus, bien plus encore. Tu n’as pensé qu’à nous, qu’à notre avenir pendant toutes ces années. Jamais je ne t’ai remercié pour ça, pour avoir adoucit nos peines, pour avoir comblé l’absence, pour nous avoir offert le meilleur de toi même. Envers et contre tout, nous avons été et nous sommes toujours une famille. Et ça, c’était pas gagné.

Je sais aussi que sur le moment je n’ai pas toujours saisi ce qui se passait. Je ne me suis pas toujours rendu compte de l’étendue de ce que tu faisais pour nous. Alors je te demande pardon. Pardon pour tout ce que j’ai pu dire ou faire, pardon pour t’avoir probablement fait du mal, pardon pour n’avoir pas compris, pas vu ce que tu faisais. Pardon pour avoir crié, pleuré, pour m’être plainte, alors que tu faisais de ton mieux. Maintenant je comprend tout ce que tu as du sacrifier pour qu’on puisse vivre au mieux. Maintenant je me rend compte de combien ça a du être difficile d’élever trois filles tout seul, dans une situation plus que précaire.  Tu nous as toujours fait passer avant tout le reste.

Je t’aime papa. Si tu savais combien je t’aime. Je t’aime pour ce que tu es, pour ce que tu fais, pour ce que tu m’apporte depuis 23 ans. Je t’aime parce qu’avec toi je me sens entière, vivante. Je t’aime parce que t’es pas seulement mon papa, t’es mon meilleur ami,  tu gardes mes secrets, tu me soutiens, tu m’aides, tu es toujours là avec moi, tu es toujours de mon côté. Je t’aime papa, et j’ai tellement besoin de toi.

Ces cinq dernières années ont été terriblement difficile. Ne pas t’avoir avec moi pour les anniversaires, les noëls, et la naissance de ma fille. Ne pas être avec toi quand tu avais besoin de moi. Ne pas t’avoir quand j’avais besoin de toi. Tu me manques, à chaque seconde. Tu es la prunelle de mes yeux, l’homme de ma vie, mon grand amour.

Aujourd’hui je tiens à te souhaiter une bonne fête des pères. Même si plus de mille kilomètres nous sépare, je ne t’oublie pas et je ne cesserais jamais de penser à toi!

N’oublie jamais combien je t’aime,
Ta fille.

Activité type Montessori : Manipuler son prénom

 

Comme Charlie commence à savoir épeler son prénom, j’ai eu envie de lui trouver une petite activité autour des lettres de son prénom, en restant à son niveau bien sur. Comme les pinces à linge du hérisson avaient bien fonctionné, je suis repartie sur ce jeu d’association mais cette fois il faut associer les formes des lettres. Pour l’aider un petit peu j’ai pris une couleur différente pour chaque lettre, histoire que ça soit plus visuel.

Voici donc ma première vidéo DIY! Un petit tuto vraiment très facile pour les mamans pas douées comme moi! Et pas douée je le suis jusqu’au bout, vous le verrez notamment sur le montage puisqu’à partir de la troisième vignette les textes ont disparus. Je vous remet donc les étapes ici au cas où la vidéo ne soit pas très claire.

Manipuler son prénom:

1. Trouvez un support,  découpez le à la taille souhaitée et peignez le dans une jolie couleur. Chez nous ce sera du carton peint en violet.

2. Dessinez et découpez les lettres du prénom de votre enfant en deux exemplaires. Assurez vous de décalquer/dessiner les lettres à l’envers pour que les marques de stylo soient au dos sinon c’est pas beau!

3. Collez les dans l’ordre sur votre support et sur vos pinces à linge.

C’est terminé ! Votre enfant n’a plus qu’à positionner les lettres de son prénom au bon endroit. Vous pouvez le laisser découvrir seul ou participer en énonçant le nom de toute les lettres.

Changement de plans

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Certains le savent déjà, l’année a été difficile pour moi. Éprouvante. Pas parce que je devais travailler beaucoup pour y arriver. Oh non. J’y arrivais. Sans travailler le moins du monde. Ce que je n’arrivais pas à faire en revanche, c’était mettre de côté cette impression que je me gourais totalement de voie. Les jours passaient, les stages avançaient, et mon envie de faire ce métier dégringolait de plus en plus. Ce qu’on m’imposait de faire, de connaitre, ne me convenait pas. Mais ça, il fallait encore que je m’en aperçoive. Je luttais péniblement pour trouver le courage de continuer, sans vraiment savoir ce qui m’entravait à ce point. Quelque chose clochait. Je m’endormais avec la boule au ventre, je n’arrivais pas à me lever le matin, j’étais de mauvaise humeur, je passais des journée entière dans mon lit à pleurnicher sans savoir pourquoi, je tombais malade tout les deux jours. Et j’ai choisis, involontairement, de ne pas faire le lien, de nier l’évidence, de passer à coté de ce que je ressentais depuis le début.

Abandonner n’a jamais fait partie de mes projets. Je n’ai jamais lâché, j’ai toujours eu ce que je voulais. Toujours. Et si cette fois j’abandonne, c’est parce que je me suis aperçue que ce n’était absolument pas ce que je voulais.

J’aurais un milliard de choses à dire sur l’éducation nationale, sur le métier de professeur des écoles, mais je ne le ferais pas ici pour m’épargner les accusations d’amalgame et autre. Toujours est-il que ce que j’ai vu tout au long de cette année ne me convenait pas. Le concours d’abord. Etre meilleur que les autres, être jugé subjectivement sur une heure et quart d’entretien stressant et déstabilisant, devoir mettre de côté ses propres convictions pour plaire à un jury qui ne croit pas lui même en ce qu’il attend qu’on dise. Je veux être jugé pour ce que je suis, pour ce que j’ai à offrir, pas pour ma connaissance au mot prêt des Bulletins Officiels. Et puis le métier en lui même. Les valeurs ne sont pas les miennes, les objectifs ne sont pas les miens. Trop d’imposés, de limites, d’entraves, trop d’obligations qui ne collent pas à ma philosophie de la vie. Je n’aime pas la façon dont on élève nos enfants. Je n’aime pas que la maîtresse de mon école de secteur frappe nos enfants et que ça ne l’empêche pas d’exercer.

Mais malgré tout ça, j’avais décidé d’essayer, de persévérer, de faire mon chemin et d’essayer de changer tout ça a mon petit niveau. Je voulais exercer ce métier, avoir une classe, une classe différente, une classe à mon image. Alors j’ai continué, j’ai été admissible, et je me suis rendue aux oraux. Alors tout mes espoirs ce sont envolés…

Cette supériorité, ce dédain visible dans les yeux du jury. Ce jugement, cette pression, cette expression exaspérée comme si ils auraient préférés être sur la plage à siroter des cocktails. Tout ça c’était pas ce que je voulais. J’ai perdu mes moyens, j’ai oublié tout ce que je savais. J’ai pleuré, même. Je suis sortie en sanglotant comme une enfant, à deux doigts de m’étouffer avec mes larmes. J’ai essayé de me persuader que ce n’était que partie remise, que j’aurais mon concours l’année prochaine. Je me suis remotivée.

Et puis il y a eu cette conversation, ces mots libérateurs, ce soulagement. Pour ça, je ne remercierais jamais assez ma meilleure amie. Assises sur mes chaises de jardin en plastique, dehors à la lumière des lampadaires. J’ai réalisé que j’avais des choses à lui dire, que ça n’allait pas, que j’avais besoin de lui parler. Alors j’ai parlé, parlé encore parlé. Et pleuré aussi, beaucoup! Elle m’a demandé ce que je voulais, ce que je voulais vraiment faire de ma vie. Et là j’ai compris : je voulais rendre des enfants heureux. Etre là pour eux, cuisiner, fabriquer, jouer, rire. C’était ça que je voulais faire toute ma vie. Oh bordel, je ne voulais que ça. Jamais je n’avais fait le lien entre mon désir d’une famille nombreuse et le métier que je pourrais faire. Jamais je n’avais imaginé que je pourrais allier ma carrière et ce qui me rend vraiment heureuse. Et ce qui me rend vraiment heureuse c’est eux, ces gosses avec leurs taches de chocolat sur la goule et leurs sourires sans dents. Je me voyais déjà faire des ateliers gateau au chocolat, de la pate à sel, et des cahiers pleins de photos pour les parents.

Assistante maternelle. Ces deux mots ce sont imposés à mon esprits comme s’ils avaient toujours été là, dans un coin de ma tête à attendre que j’aille les chercher.

Alors elle m’a demandé ce qui me retenait, et j’ai compris encore autre chose. Avec le passé que je me trimbale, on m’a souvent dit que je m’en « sortais bien », que j’aurais pu finir droguée sur un trottoir si je n’avais pas eu ce sérieux et ce courage qui me caractérisent tellement. On m’a tellement dit qu’on était fiers de moi, on m’a tellement dit qu’on comptais sur moi, on en attendais tellement de moi, que je n’étais pas capable de laisser tomber. Prendre la décision, abandonner, et prendre le risque de décevoir… Voilà ce que je n’étais pas prête à faire. Mais ce soir là, il n’était plus question de plaire, de faire plaisir, il était question d’être heureuse, et de ne pas gâcher ma vie. Alors j’ai rassemblé ce courage dont on me félicitait, et j’ai pris une décision.

J’arrête, je laisse tomber. Plus de stress, plus de pleures, plus de crises d’angoisse au milieu de la nuit. Je ne pouvais plus, de toute façon. Je n’y arrivais plus. Et puis je m’en fous. C’est pas ce que je voulais faire. Je cherche un emploi d’assistante d’éducation pour la rentrée. Avec nos deux salaires, on pourra enfin déménager, trouver une maison plus grande, s’éloigner un peu de la ville. Il faudra que je termine de passer mon permis aussi. Et puis cette maison, on l’aménagera correctement pour accueillir des enfants, et ensuite on fera ce qu’il faut pour que puisse exercer ce métier. Parce que c’est ça, ce que je veux. Je veux pas la gloire, je veux pas qu’on soit fier de moi, je veux être heureuse, et rendre des enfants heureux. Je veux donner du bonheur, des rires, à des enfants qui ne l’ont pas à la maison. Je veux rendre la vie plus douce aux parents et aux enfants qui ont du mal à se séparer lorsqu’il faut aller travailler. Je veux tout ça et plus encore…

Projet 52 (2016) #Semaine 23

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Semaine 23 : Apéro

Ça fait un petit moment que j’avais envie de (re)commencer le projet 52 que je trouve vraiment hyper chouette. mais chaque année je m’y tiens pas. Et puis là on est presque au milieu de l’année alors j’avais décidé de laisser tomber! Et puis non, tant pis, j’ai envie de la faire! Alors je commence cette semaine,e t cette fois j’essaie d’aller jusqu’au bout! Pour cette semaine j’ai remis une photo qui date d’il y a deux mois, tout simplement parce que je n’ai pas de plus jolie photo d’apéro, et il y a peu de chances pour que je puisse en faire une cette semaine (auquel cas je changerais la photo). Et comme la liste des thèmes est en accès libre, je vais me la poster ici pour l’avoir sous la main et de temps en temps je reprendrais peut-être quelques thèmes que j’aime bien aimé et auxquels j’ai pas participé! Et voilà 😀

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Une nuit en zoobservatoire à Cerza

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OK, je sais, j’ai merdé. Notre nuit à Cerza s’est passée pendant la période où j’avais complètement décroché du blog. Du coup j’ai rien posté, j’ai pas partagé ça avec vous, et je regrette, j’adore vous poster 4000 photos quand on part à l’aventure. Du coup, pour me rattraper, je vais vous faire un super article super détaillé avec plein de photos et le récit de notre séjour au complet. Enfin, sauf que ça commence à remonter et que je suis pas certaine d’y arriver, mais en tout cas, je vais faire de mon mieux ! Et en bonus, une belle photo de nous trois à l’apéro sur la terrasse de notre lodge.

Donc, comme vous le savez peut-être, belle-maman nous à offert une nuit en Zoobservatoire à Cerza pour l’anniversaire de Ptit Cha’. En fait c’est à moi que ça a fait le plus plaisir, vous vous en doutez. Du coup, on a réservé pour un séjour du 31 mars au 1er avril soit le jour de mon anniversaire. Autant vous dire que mes journées d’anniversaire sont carrément merveilleuses ces derniers temps!

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On est donc parti le 31 au matin, assez tôt pour arriver à l’ouverture. On s’est présentés à la reception des lodges, on a rempli des papiers, et enfin on n’a pu entrer dans le parc. J’étais un peu tristoune parce qu’il faisait vraiment vraiment pas beau ! Je m’en voulais d’avoir choisit ce jour, il pleuvait, tout était gris, on avait froid, on pataugeait dans la boue. Bref, horrible. Du coup on a décidé de commencer par l’espace tropical. Au moins il faisait chaud et on était au sec. On a vu les alligators, les chauves souris, les tortues. Charlie courrait dans tout les sens, et sautait dans les flaques. Au bout de dix minutes de visite elle était trempée et a peine sortis on a du aller lui racheter des chaussettes et changer ses vêtements.

Ensuite on a jeté un oeil au programme et au plan du parc et on a décidé de comment on allait organiser la journée. On s’est dit qu’on ne ferait pas d’animations ce jour là car il n’y en avait que peu en ce dernier jour du mois de mars. Toutes les animations commençaient le premier avril donc on s’est préservé pour le lendemain. On a convenu qu’on ferait le circuit rouge ce matin là car il était plus court, puis qu’on irait manger et qu’ensuite on ferait le circuit jaune l’après midi. Bon, ça ne s’est pas tout à fait passé comme ça …

En réalité on a bel et bien commencé par le circuit rouge. Ce circuit est le plus facile des deux. Il est à peu près plat, et on n’a pas de mal à le suivre. On y voit les panthères, les zèbres, les lions, les watusis, les autruches, les girafes, etc. En arrivant dans la grotte des hyènes, il s’est mit à pleuvoir, un vrai déluge! On a eu de la chance d’arriver là juste à ce moment là et donc de pouvoir se mettre à l’abris. On s’est assis pour observer les trois hyènes. C’était assez difficile pour mon pauvre petit coeur car une était blessée et se faisait clairement lynchée par les deux autres. On a appris par la suite en posant la question qu’ils avaient introduit une femelle dans l’enclos et comme les femelles sont dominantes, elle avait choisit un mal et chassait l’autre. Et mon dieu, elle lui faisait la misère. Le parc ayant à coeur de préserver la vie des animaux au plus proche de ce qu’ils vivraient dans la nature, laissait faire pour le moment, tant que ça ne devenait pas incontrôlable. Mais la hyène avait l’air mal en point et il envisageait de les séparer. Je ne veux pas lancer un débat sur « pour ou contre les zoos » mais je ne peux pas m’empêcher de me dire que dans la nature, ces animaux se tuent entre eux pour avoir une place. C’est la nature, certes, mais pour le coup, on peut pas dire qu’ils soient mieux dehors … Au moins, ici ils ont des gens pour les soigner et s’occuper d’eux. Je les aies pas photographiées parce que ça me faisait vraiment mal au coeur. D’ailleurs j’ai pris assez peu de photos le matin à cause de la pluie.

Bref, comme la pluie ne daignait pas s’arrêter on a mangé là, puis enfin ça s’est calmé et on est sortis! On a finis notre circuit, et il a commencé à faire plutôt beau ! Toujours gris mais plus de pluie, et beaucoup moins froid. On a donc attaqué joyeusement le circuit jaune. Aaah, ce circuit jaune! Il est beau, mais c’est une véritable torture! Ca monte, ça descend, ça remonte. Honnêtement, il n’est pas du tout adapté aux personnes a mobilité réduite, et assez difficile d’accès pour les poussettes! Mais c’est faisable quand même (beh oui puisqu’on l’a fait!). Sur ce circuit on a rencontré le reste des animaux du parc : les loups, les hippos, les rhinos, les ours, les tigres blancs. C’est juste carrément impressionnant! Ce parcours est magnifique! Tout ces gros animaux, ça met une de ces claques …

On a bien transpiré, et en plus il commençait à faire vraiment beau donc c’était cool. Vers 16h on a prit le dernier petit train de la journée pour une visite d’environ 25 minutes. Choupette a adoré mais par contre elle était carrément intenable! Elle ne voulait pas rester assise donc on était obligée de la tenir pour éviter qu’elle tombe et se fasse du mal! Du coup elle couinait. Parents indignes que nous sommes : on l’a amadouée avec des bonbons ! ^^ Vous me huez derrière votre écran, oui je le sais, mais n’empêche ça a marché et elle a boulotté son petit bonbon en profitant de la balade et des animaux, voilà!

Ensuite on est allé chercher nos clés, et découvrir notre petit logement d’une nuit! On a fait l’inventaire, rendu la fiche des ptits dejs, puis on est parti faire un tour sur Lisieux pour acheter l’apéro! En rentrant on a prit l’apéro sur la terrasse, en profitant des animaux qu’on voyait : et notamment les singes! Puis on a mangé tout les trois, on a installé nos lits et on s’est étalés devant la télé pour faire un gros dodo. Sauf qu’aucun de nous trois n’a réussit à s’endormir! ^^

Le lendemain on s’est levé assez tôt, on a bien rangé notre petit bungalow, on a rendu les clés, et on repartis à l’aventure! Pour cette deuxième journée on a décidé de se la jouer cool. On a juste assisté aux animations et rendu visite aux animaux qu’on avait le plus envie de revoir. Les animations sont super chouettes, on sent que les soigneurs sont de plus en plus habitués au « spectacles » et aux questions des gens dans tout les parcs qu’on visite.

Et là on a vécu la plus belle animation de notre vie. Le sourire de notre bébé, ses petits yeux pleins de paillettes, ses joues toutes roses, un truc de malade ! Notre bébé à donné à manger à des girafes ! Elle s’est découvert une passion pour ces grands animaux majestueux. Et nous bien sur, on était complètement fans de la voir comme ça ! Bref, le plus beau jour de sa petite vie on dirait! Ensuite, le soir, on a repris le petit train, on a fait un tour à la boutique, et puis on a prit la route du retour.

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On a vraiment passé un super week-end tout les trois, c’était incroyable! Charlie à adoré, nous aussi! Pour la première fois on était pas totalement abattus de partir parce qu’on en avait bien profité! Même si je pourrais passer ma vie dans un zoo à vrai dire … Enfin bref, c’était WAHO ! =D

Les cookies à l’américaine

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Pour commencer, il faut que je vous avoue quelque chose : je n’avais JAMAIS fait de cookies avant ça! C’était mon premier essai et on ne peut pas dire que je sois terriblement douée en patisserie. J’adore ça, mais je foire la plus part de ce que je fais. Tout ça pour dire que cette recette est une véritable tuerie et d’une simplicité enfantine! Absolument inratable si l’on respecte bien les ingrédients et le temps de cuisson.

Pour avoir des cookies incroyablement bons, croquants sur les bords et moelleux à l’intérieur, il vous suffit de suivre cette recette:

  • 220 g de farine
  • 185 g de sucre roux
  • 15 g de sucre blanc
  • 1 oeuf
  • 115 g de beurre mou
  • 1/2 cuillère à café de levure chimique (baking powder si vous en avez)
  • 1/2 cuillère à café de bicarbonate de sodium  (baking soda si vous avez)
  • 1 cuillère à café de vanille en poudre
  • 1 pincée de sel
  • pépites/chunks/morceaux de chocolat (autant que vous voulez)

1/ Préchauffez votre four à 140°.

2/ Mélanger la farine, la levure, le sel, et le bicarbonate de sodium dans un bol. Dans un autre, mélanger le beurre, les sucres et l’œuf.

3/ Mélanger les deux préparations ensembles jusqu’à obtenir une pate bien homogène puis ajouter les pépites de chocolat.

4/ Former des boules de pates et les disposer sur votre grille en les aplatissant légèrement puis disposer quelques pépites sur le dessus.

5/ Faites cuire à 140° pendant 15 minutes maximum!

Les cookies seront mous et n’auront pas l’air cuits, mais croyez moi ils le sont! Ils durciront en refroidissant. Pour profiter de l’effet moelleux, laissez les refroidir une demi heure et mangez les tout de suite. Après quelques heures, ils durciront pour de bon et perdront un peu de leur charme. Avec cette recette, vous avez toutes les cartes en main pour réussir de super cookies, et épater la galeries. Et même les gosses que vous ne connaissez pas viendront taxer le goûter de vos enfants au parc … #truestory

Source : Journal des femmes

Ce petit garçon qui me hante…

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J’ai toujours dit que je voulais plusieurs enfants. Beaucoup d’enfants en fait. J’ai été confortée dans mon idée quand j’ai vécu cette merveilleuse grossesse, cet accouchement de rêve.  Et parce que ma princesse est si merveilleuse, parce qu’elle nous rend si heureux, j’en arrive à douter de ma capacité à réaliser ce rêve.

Ce bébé parfait qui partage ma vie me comble de bonheur. Elle est douce, pleine de vie, et son sourire … Je l’aime tellement que s’en est parfois douloureux. Ses petits yeux qui pétillent, sa bouille de chipie, ses joues à bisous. Chaque fois que je la regarde, mon amour pour elle me submerge d’une manière tellement intense.

Alors malgré moi, contre ma volonté, et de manière totalement irrationnelle, une question s’impose à moi. Serais-je capable d’aimer un autre enfant? Serais-je capable de lui donner le même amour? Pourrais-je les aimer tous de la même manière, sans faire de différence, de favoritisme ? La réponse est oui, et je le sais. Mais je n’arrive pas à m’en convaincre. Je n’arrive pas à en être certaine.

De l’autre coté, il y a ce petit garçon. Ce petit frère que je vois si fréquemment dans mes rêves alors même que je préférerais une fille. Ce petit homme que j’aime tellement dans mes songes. Je ne peux pas m’empêcher de penser à lui, de le désirer, de l’attendre. Je le veux tellement fort que parfois ça me torture. J’ai envie d’agrandir ma famille. C’est mon seul souhait dans la vie, avoir des enfants et tout faire pour les rendre heureux.

Ce petit garçon, ou cette petite fille, cet enfant m’attend et je l’attend aussi. Mais je ne peux pas m’empêcher d’avoir la trouille. Je ne peux pas m’empêcher de me demander si je serais un jour capable d’arrêter de culpabiliser chaque fois que je pense à avoir un autre enfant, si j’arriverais à mettre de coté cette impression de trahir ma fille. Parviendrais-je à me convaincre, moi, que je ne trahis personne, que je ne partage pas mon amour mais qu’au contraire je le multiplie. C’est toute cette ambiguïté qui traîne dans ma tête en ce moment! Ces sentiments contraires qui tantôt me paniquent et tantôt m’emplissent de joie. Peut-être que je ne suis pas prête. Ou peut-être que je ne pourrais démêler mes sentiments que lorsque la situation se présentera… Qui sait ?

Ma liste de vie …

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Il y a deux jours j’ai découvert le blog de Mums but Twins. Dans le même temps, j’ai appris ce qui arrivait à Cynthia. J’ai parcouru sa liste de vie, et puis les vôtres,et puis ça s’est imposé à moi comme une évidence. Il fallait que je le fasse aussi. il fallait que j’écrive noir sur blanc toute ces choses que je veux faire avant qu’il ne soit trop tard.

Je me suis aussi dit que ça aurait pu être moi, toi, n’importe qui. Je me suis dit que ça pouvait tomber sur n’importe qui, que la vie n’était pas juste, que ça n’arrivait pas qu’aux autres, ou dans les films. Je me suis dis que la maladie pouvait frapper partout, n’importe quand, sans raison. Alors j’ai décidé de vivre.

Le déclic s’est fait en moi, comme si j’avais enfin réalisé quelque chose que je m’étais toujours caché à moi même. Il est temps de vivre, d’arrêter de se mentir, de faire attention à ce que penseront les autres, de se demander si c’est bien raisonnable. Il est temps d’en n’avoir rien à foutre, du jugement des autres sur nos actes. Et puis tout simplement, il est temps de passer à l’acte, de vivre, enfin.

Alors moi aussi j’ai écris ma liste de vie, la liste de toute les choses que je veux absolument faire, dans ma vie, mes rêves les plus beaux, les plus fous, réalisables ou pas, à long ou a court terme. La voici :

  • Partir en vacances aux Etats-Unis et au Canada
  • Aller vivre aux Etats-Unis, vivre le rêve américain, même pour quelques années
  • Avoir des enfants, beaucoup, plein
  • Acheter une grande maison rien qu’à nous
  • Me marier
  • Avoir mon concours de professeur des écoles
  • Tout plaquer et devenir sage-femme
  • Passer une nuit dans un lodge au milieu des animaux à la Flèche, ou Beauval.
  • Avoir une pièce entière pleine de livre
  • Visiter tout les zoo de France (bon, une grande partie au moins…)
  • Devenir bénévole pour une association
  • Voir des animaux sauvages dans leur milieu naturel
  • Me lancer dans la photographie pour de vrai
  • Me remarier après des années de mariage et d’amour
  • Apprendre la langue des signes et la transmettre à mes enfants
  • Rendre mes enfants heureux, et leur montrer combien je les aime chaque jour
  • Organiser des vacances avec nos amis, faire grandir nos enfants ensemble, et les aimer pour toute la vie. Et surtout ne jamais les perdre de vue
  • Rencontrer Harlan Coben et le demander en mariage
  • Emmener ma fille, mes enfants à un festival
  • Passer un noël à Disneyland
  • Visiter les studios Harry Potter à Londres
  • Tout essayer, ne rien regretter, et ne jamais passer à côté d’une occasion

 

Voilà, c’est à peu près tout. Mais si toutefois, autre chose venait à mon esprit, je ne manquerait pas de venir le rajouter.

Bonne qu’à ça …

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14 ans. J’avais 14 ans la première fois que cette idée m’est passée par la tête. Avoir un enfant, construire une famille. C’était le rêve de ma vie. Je ne voulais rien d’autre. J’étais la « petite maman ». Je gravitais autour des enfants des autres, j’apprenais, je regardais, je profitais de chaque seconde de presque maternité qu’on voulait bien m’offrir. La violence de ma vie, le tourbillon infernal dans lequel j’étais prise depuis toute petite, je voulais enfermer tout ça dans une boite et repartir de zéro, montrer que je pouvais faire mieux. Mieux qu’Elle …

Un jour ma mère m’a dit que je finirais sur un trottoir pour gagner ma vie. Pour elle c’était clair, je n’avais aucun avenir, aucune chance de faire mieux. Elle n’avait aucun espoir pour moi, aucune ambition, aucune confiance. Ce que j’allais devenir? Elle s’en foutait. Le jour ou je lui ai dis que je rêvais d’être sage femme, d’évoluer avec des tout petits, elle a rit. Et pourtant, je savais au fond de moi que c’était la seule chose, le seul avenir qui pourrait donner un sens à ma vie.

J’ai attendu, longtemps. Attendu de trouver le bon, l’homme de ma vie, celui qui m’aiderait à ne pas reproduire les erreurs de ma mère. Je lui ai donné mon amour e ma vie entière. Et puis ensemble nous avons construit ce qu’il y a de plus beau dans toute ma vie. Il m’a aidé à me construire, à me sentir vivante, entière. Il a donné un sens à ma vie entière. Il m’a donné cette petite fille et le bonheur de donner la vie. Il m’a offert une famille, une famille simple, sans violence, sans faux semblants, sans mensonges. Une famille pleine d’amour. Un équilibre en quelque sorte.

Aujourd’hui, je crois que j’ai brisé cet équilibre, toute seule. Dans ma tête, tout au moins. Je me rends compte combien ce n’est pas suffisant, combien j’ai besoin de plus. J’ai besoin d’être là, tout les jours, avec mon bébé, plutôt que d’avoir le cul collé sur une chaise à longueur de journée à écouter des cours dont je n’ai absolument rien à foutre. J’ai besoin d’être une maman, une épouse, et c’est tout. Je ne veux rien d’autre, je ne suis bonne à rien d’autre. Avec le temps, j’ai acquis la certitude que je n’étais bonne que dans mon rôle de maman. C’est la seule chose qui me rend heureuse, et épanouie. La seule chose qui me donne envie de me lever le matin. La seule chose qui me rende heureuse.

Alors aujourd’hui, polluée par ces longues journées de cours, ces examens interminables, ce stress permanent, et la certitude que ma vie m’en demande trop, je me met à douter franchement d’avoir fait les bons choix dès le départ. Globalement je réussis mes études, plutôt mieux que je ne l’aurais imaginé. Et quoi? A quoi bon réussir à faire quelque chose qu’on a en horreur? A quoi bon être bonne dans un domaine qu’on déteste? Pour obtenir des diplômes, trouver un travail, et recommencer à nouveau à passer mon temps loin de ma famille? Reporter cette envie (ce besoin?) de faire des enfants parce qu’on ne peut pas subvenir à leurs besoins matériels sans travailler. Ou tout abandonner pour pouvoir subvenir à leurs besoins émotionnels, et aux miens par la même occasion?

Il semble qu’il n’y ai pas de bonne solution, pas de solution qui arrangerait ce sentiment de frustration, de solitude et de fatigue mêlée qui m’habite depuis un bon moment. Pas de solution, mais une certitude : Je veux être une maman, faire partie d’une famille, d’une grande famille, et avoir le temps d’aimer mes enfants à chaque seconde de leur vie, d’être là pour eux, avec eux, et aussi un peu pour moi, par ce que je ne suis bonne qu’à ça.